L’évolution des valeurs vénales dans le monde du commerce

MeilleureSCPI.com a échangé avec José Martins, Vice président de l’Institut Français d’Expertise Immobilière, Expert Immobilier près de la Cour d’Appel de Paris. Un échange autour de l’évolution des valeurs vénales pour le commerce, dans les prochains mois.

Comment voyez vous l'évolution des valeurs vénales dans les prochains mois pour le commerce ?

Retrouvez ci-dessous la retranscription de José Martins

Nous venons de connaître, et nous connaissons une période inédite sur le monde du commerce.

Pour faire assez simple, en deux mots : nous avons eu trois phases.

La première phase, la phase du confinement : effet de stupeur, marché complètement devenu atone. Tous les commerces sont fermés, sauf le marché essentiel.

Là-dessus, objectivement, nous ne pouvons pas considérer que nous avons eu des baisses de valeur, parce qu’il n’y a pas eu de transaction.

À la fin du premier confinement, nous sommes tous partis en vacances, et nous espérions que cette affaire du maudit virus se terminerait. Et nous découvrons que nous avons un deuxième confinement plus léger.

Là-dessus, la relation bailleur et locataire était bien plus tendue, puisque nous avons eu des problèmes de trésorerie, avec des bailleurs qui eux-mêmes devaient payer sans doute des emprunts. Et la relation s’est un peu tendue.

Et aujourd’hui, comment les choses évoluent ?

Nous savons très clairement que sur des sites, les loyers ont baissé et la tendance est plutôt une baisse des loyers.

Mais cette tendance globale, je ne souhaite pas qu’elle se généralise, parce qu’elle est liée à des typologies de clientèles.

José Martins, Expert Immobilier - Vice Président de l'Institut Français d'Expertise Immobilière

Des secteurs qui ont été très touristiques et qui vont continuer à souffrir, tant que les touristes ne reviendront pas.

Pour nous, plus que d’autres. Il y a des secteurs, en fonction de l’activité. Il y a des activités qui ont très très bien fonctionné pendant le Covid, et même aujourd’hui, alors que d’autres fonctionnent moins bien.

Ce qui veut dire que l’analyse des baisses de valeur doit se faire au cas par cas. Tout le travail de l’expert d’ailleurs, à ce sujet.