Investissement réussi : les 5 règles d'or

Le succès d'un investissement implique le respect d'un certain nombre de règles clés. Un investisseur astucieux adopte une stratégie de gestion de risques rigoureuse pour atteindre ses objectifs.

Comment garantir le succès de son investissement ?

Un investissement réussi se planifie à l'avance. Le succès en matière de placement financier est à la portée de tous à condition de se renseigner suffisamment. Il est notamment nécessaire de consacrer du temps pour étudier les multiples facettes de son support de placement avant de décider. En principe, chaque décision doit être justifiée et prise en toute connaissance de cause.

Immobilier, SCPI, groupements forestiers, actions d'entreprises… quel que soit le support de placement, il est important de respecter quelques règles de base. En effet, le principe reste similaire malgré les spécificités de certains produits, comme les évolutions fiscales et réglementaires en 2025 qui impactent particulièrement l'immobilier.

Investissement : les 5 règles d'or à respecter

Maîtriser les risques : la clé du succès

La maîtrise des risques est l'un des points sur lesquels il faut accorder une attention particulière, la viabilité de l'investissement en dépend. Elle demande une certaine connaissance du produit sur lequel l'investisseur souhaite placer son capital. Il convient ainsi d'analyser les principaux facteurs pouvant influencer l'investissement, tels que les taux d'intérêt autour de 3,5 % à 4 % sur 20 ans en 2025, le diagnostic de performance énergétique (DPE) avec l'interdiction progressive des passoires G dès 2025 et F dès 2028, ou encore le ratio d'endettement limité à 35 % des revenus nets.

Adopter une stratégie de diversification efficace

Mettre en place une approche stratégique est de rigueur. La stratégie de diversification s'avère d'ailleurs efficace pour garantir une bonne maîtrise des risques. Elle se doit de suivre un schéma logique et adapté à la situation du marché cible. L'astuce est de répartir le capital sur plusieurs classes d'actifs, ce qui limite considérablement les risques, en tenant compte par exemple de la tension locative (vacance locative inférieure à 5 %) et d'une rentabilité interne projetée (TRI) d'au moins 6 à 8 % sur 10 ans pour les biens immobiliers.

Investir régulièrement

Pour mutualiser les risques d'un investissement et augmenter la performance globale de son portefeuille, il est important d'investir régulièrement, de petits montants, afin de se positionner à différents moments de marché, tout en surveillant les opportunités comme l'érosion des prix immobiliers qui rend certains biens plus abordables en 2025. 

Suivre l'évolution de la valeur et l'état du marché

La connaissance du secteur ou du marché sur lequel on prévoit d'investir conditionne les chances de réussite d'un investissement. Le suivi de l'évolution de la valeur et de la situation du marché permet en effet d'avoir une vision globale sur les facteurs impactant favorablement l'investissement, comme les contrôles techniques (structure, réseaux, isolation, DPE) et la conformité aux normes énergétiques et d'accessibilité.

L'immobilier est par exemple un support de placement très prisé par les contribuables français. Le mécanisme est généralement facile à comprendre même pour un simple particulier. De plus, la détention d'un titre de propriété sur un bien n'est pas obligatoire pour investir dans l'immobilier. Enfin, le porteur de capitaux dispose d'une importante marge de manœuvre. Il peut investir dans les SCPI, immobiliers locatifs, commerces, bureaux, etc., en privilégiant des biens de 40 à 80 m² avec un DPE C à E pour limiter les risques et optimiser la demande locative.

Optimiser la fiscalité

Par ailleurs, la maîtrise du régime fiscal applicable est un moyen simple d'optimiser les plus-values d'un investissement. L'investisseur peut être soumis à un régime général ou un régime forfaitaire. Plusieurs dispositifs ont été adaptés en 2025 pour alléger les charges fiscales des ménages et des investisseurs : le dispositif Pinel, recentré et applicable depuis le 1er janvier 2025 avec une réduction d'impôt jusqu'à 17,5 % pour les logements neufs loués, le dispositif Denormandie pour les anciens à rénover, le Louer abordable depuis 2022, ou encore le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) permettant un amortissement du bien sur 20 à 40 ans et du mobilier sur 5 à 10 ans, pouvant neutraliser la fiscalité les premières années.

Cependant, la loi de finances 2025 introduit des contraintes comme la réduction des abattements sur les plus-values (ajustés à la baisse après 6 ans de détention, sans exonération totale après 30 ans), la réintégration des amortissements dans le calcul des plus-values à la revente, et l'extension du Prêt à Taux Zéro (PTZ) à tout le territoire pour les primo-accédants. Les anciennes niches comme Scellier et Censi-Bouvard ne sont plus actives, mais les SCPI fiscales et internationales restent attractives pour une fiscalité optimisée.

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