Placement Pierre : interview de Danielle François-Brazier

SCPI Placement Pierre : retour sur 2015 et perspectives pour 2016

Danielle François-Brazier, Directrice Générale de Foncia Pierre Gestion, a répondu à l'interview de MeilleureSCPI.com. Dans cette interview, elle revient sur l'année 2015 de sa SCPI bureaux Placement Pierre et sur les perspectives pour l'année 2016.

Retrouvez la retranscription de la vidéo présentant la SCPI Placement Pierre par Foncia Pierre Gestion

Pouvez-vous revenir sur la fusion opérée en 2015 et les objectifs poursuivis ?

Les attentes, il y en avait de deux ordres. La première, qui est essentielle, c’était un redéveloppement. Pourquoi un redéveloppement ? Pour ramener, je dirai, du patrimoine immobilier actuel, enfin neuf en tous les cas. Il ne faut pas oublier que ces trois SCPI étaient de même nature, et qu’elles n’avaient pas collecté, ni investi, ou en tous les cas, très peu d’investissements puisque peu d’arbitrage depuis la fin des années 80. Donc ça, c’est vraiment un point important. Ça veut dire qu’il y a une usure du patrimoine, et l’objectif est d’avoir un patrimoine renouvelé. Alors, est-ce que cet objectif a été atteint ? Je dirais oui pour l’ouverture de capital.

Et la deuxième attente des associés, tenait à la dimension de la SCPI, il s'agissait d’accentuer également, d’accélérer les arbitrages. Là aussi, on va parler de réussite. Là, on a commencé en 2015 de manière assez importante à prendre des positions d’arbitrage, un petit peu moins d’un million sur 2015 d’arbitrages actés. Par contre, sur 2016, nous allons avoir à peu près 9 millions d’arbitrages actés sur six actifs immobiliers, ce qui est important. Cela veut dire qu’on a quand même des arbitrages en région, qui sont relativement faibles.

Donc, les deux objectifs sont pour le premier en cours, et pour le second, également réalisés et même au-delà des espérances.

Quel est l'objectif poursuivi par l'actuelle augmentation de capital ?

Objectif, réinvestissement, je crois que je l’ai dit clairement. On a déjà anticipé notamment sur l’année dernière et nous continuons, et pour cette année on aura beaucoup d’investissements sur cette SCPI. Je ne peux pas encore en parler, puisque pour le moment, pour certains, cela sera signé d’ici fin fin juin et en tout état de cause pour d’autres, ça va être d’ici le mois de septembre si tout va bien.

La réussite également sur cette augmentation de capital, et ça c’était quand même effectivement un challenge, puisqu’on parlait tout à l’heure de la fin des années 80 clairement, la réussite a été que, ouverte que fin d’année 2015, aujourd'hui on est à 14 millions à peu près de collecte, ce qui veut dire qu’on est quasiment à la moitié de la collecte.

5,68 % de rendement en 2015. Quelles perspectives pour 2016 ?

On va juste rappeler de quoi ont été composés ces 5,68 %, parce que c’est vrai que c’est un petit peu difficile. Alors, certes, on a ouvert le capital en fin d’année 2015, mais c’était très faible en termes d’impact. Clairement, ces 5,68 % c’est le ressort du marché secondaire. Certes, on a eu quand même quasiment 2 millions de marché secondaire sur cette SCPI, ce qui n’est pas grand-chose mais évidemment, ce sont les échanges sur des SCPI qui, encore une fois, n’avaient pas fonctionné depuis un très grand nombre d’années. Donc, ce n’est pas significatif. Ce n’est significatif, on le sait tous les deux, que sur du marché secondaire justement.

Pour le marché primaire, évidemment, c’est tout autre chose. Et pour cette année, puisque c’était aussi un challenge je l’ai dit tout à l’heure, et vraiment un challenge réussi, l’objectif était d’être un tout petit peu au-dessus du marché. Donc, l’objectif pour 2016, c’est 5,17 %. Clairement, on est au-delà du marché des autres SCPI.

Il fallait lancer la machine, et je crois que ça c’est vraiment important. Évidemment sur 2017, nous serons sur des taux de rendement qui seront probablement un petit peu différents. 

Un point que je souligne, c’est l’augmentation de la valeur de la part entre 2015 et 2016, le fameux DVM. On est quasiment à 10%. C’est important. Cela veut dire que pour les associés existants, il est clair qu’il n’y a pas de dilution. Leur prix au contraire a augmenté. Il y a un marché cette fois-ci. Donc, il peut y avoir des échanges, et il y en a eu, notamment depuis le premier trimestre, un certain nombre, mais sur une valeur nouvelle, et ça, je crois que là aussi, c’est une réussite.

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