ĂTRE RECONTACTĂ(E)
ConformĂ©ment Ă la loi « informatique et libertĂ©s » du 6 janvier 1978 modifiĂ©e en 2004, vous bĂ©nĂ©ficiez dâun droit dâaccĂšs et de rectification aux informations qui vous concernent, que vous pouvez exercer en vous adressant Ă MeilleureSCPI.com - Service Informatique et LibertĂ© 4 rue de la MichodiĂšre 75002 Paris ou Ă information [arobase] meilleurescpi [point] com
âExcellentâ, 60 avis
7,9 Md⏠engagés en immobilier d'entreprise au 1S 2015
Les investissements dans lâimmobilier dâentreprise en France au premier semestre 2015
Dans un contexte macroĂ©conomique toujours incertain malgrĂ© des perspectives rĂ©elles de reprise pour les deux prochaines annĂ©es, le premier semestre 2015 sâachĂšve sur des montants globalement en ligne avec la moyenne des dix derniĂšres annĂ©es. Revenons sur les grandes tendances de ces six derniers mois avant dâĂ©tudier plus en dĂ©tails les investissements dans les bureaux, les commerces et les entrepĂŽts.
Une situation économique toujours morose qui montre néanmoins des signes de reprise
MalgrĂ© des freins persistants Ă la reprise - stabilisation du chĂŽmage Ă des niveaux Ă©levĂ©s, consolidation budgĂ©taire - lâĂ©conomie française devrait croĂźtre de 1,2%*1 cette annĂ©e, portĂ©e par la baisse des prix du pĂ©trole et lâapprĂ©ciation du dollar par rapport Ă lâeuro. Les prĂ©visions sont encore plus optimistes pour lâannĂ©e prochaine (1,8%), sous rĂ©serve dâune stabilisation des Ă©conomies asiatiques et dâune sortie rĂ©ussie de Quantitative Easing de la Fed.
Les grandes tendances de lâinvestissement dans lâimmobilier dâentreprise au 1er semestre 2015
Avec un montant total de 7,9 milliards dâeuros (MdâŹ) engagĂ©s, le premier semestre se caractĂ©rise par une activitĂ© relativement dynamique et proche de la moyenne dĂ©cennale (-6%), lâĂ©cart significatif par rapport Ă 2014 (-40%) sâexpliquant surtout par les performances record de lâan dernier. Le deuxiĂšme semestre devrait connaĂźtre une activitĂ© soutenue, permettant Ă lâannĂ©e 2015 dâafficher des performances trĂšs satisfaisantes.

Les bureaux continuent dâattirer les volumes les plus importants (5 MdâŹ, soit 63% du total), malgrĂ© une forte diminution (-30%) par rapport Ă 2014.
Les commerces se situent en deuxiĂšme position, avec 18% des montants investis, en trĂšs net recul par rapport Ă lâannĂ©e derniĂšre (â63%) caractĂ©risĂ©e par dâimportantes cessions de portefeuilles. Enfin, la logistique sâinscrit en baisse de 19% avec 523 millions dâeuros (MâŹ) investis. LâIle-de-France a attirĂ© 79% des investissements, la province ayant connu un dĂ©but dâannĂ©e difficile.
Une autre tendance significative de ces six derniers mois est lâaugmentation de la taille des opĂ©rations, avec 22 opĂ©rations de plus de 100 M⏠recensĂ©es.

Avec 42% des montants, les fonds (y compris souverains) restent de loin les premiers investisseurs dans le segment de lâimmobilier dâentreprise devant les assurances et mutuelles (16%). La part des SCPI sâĂ©tablit Ă 12%, en trĂšs nette progression par rapport Ă lâannĂ©e derniĂšre (8%). Cette performance dĂ©montre lâintĂ©rĂȘt des investisseurs pour ce vĂ©hicule dâinvestissement, au couple risque-rendement attractif.
Les rendements poursuivent quant Ă eux une trajectoire descendante depuis lâannĂ©e derniĂšre. Lâabondance de liquiditĂ©s, due Ă la politique monĂ©taire accommodante de la Banque centrale europĂ©enne, conduit Ă une hausse de la demande pour les actifs immobiliers. ParallĂšlement, les taux diminuent Ă concurrence de ceux des actifs sans risque, mĂȘme si la prime de risque immobiliĂšre reste Ă©levĂ©e Ă 275 points de base en moyenne.

Le QCA voit les rendements chuter Ă 4% au deuxiĂšme trimestre 2015, contre 4,25% un an auparavant. Lyon observe la mĂȘme tendance, avec des
rendements passant de 5,70% Ă 5,30%. Seule la rĂ©gion dâAix/Marseille connaĂźt une stabilisation des taux Ă 6,10% depuis 2013.
Les bureaux restent les actifs prĂ©fĂ©rĂ©s des investisseurs dans un marchĂ© dynamique et Ă lâĂ©quilibre
Avec une surface totale de 915.000 mÂČ au premier semestre, le marchĂ© des bureaux se rapproche de la moyenne dĂ©cennale, qui sâĂ©tablit Ă 1.131.000 mÂČ. Si les grandes surfaces (>5.000 mÂČ) ont connu un dĂ©but dâannĂ©e difficile, les petites surfaces (0-500 mÂČ) enregistrent une hausse de 13% et les moyennes surfaces (500-2.000 mÂČ) une augmentation de 5%.
Paris intramuros a captĂ© prĂšs de la moitiĂ© des volumes (49%), notamment grĂące Ă la bonne performance de la zone hors quartier central des affaires (QCA), qui a connu une variation de +17% des transactions par rapport au premier semestre 2014. Faute dâopĂ©rations dâenvergure, La DĂ©fense voit son volume de transactions chuter de 49%.
Lâoffre disponible sâĂ©lĂšve Ă 4,88 millions de mÂČ, dont 22% de neuf. Avec une offre en chantier en hausse de 20% par rapport Ă la fin de lâannĂ©e derniĂšre, soit 743.000 mÂČ, le marchĂ© devrait ĂȘtre Ă lâĂ©quilibre au moins durant les deux prochaines annĂ©es.
Les commerces, un segment en recomposition qui devrait bénéficier de la reprise économique
Les commerces ont attirĂ© 1,3 Md⏠soit 20% des investissements totaux dans lâimmobilier dâentreprise au premier semestre. Les centres commerciaux maintiennent leur domination sur le segment, avec 63% des montants investis, mais les commerces de pied dâimmeuble affichent un dynamisme certain avec 47% des transactions recensĂ©es. Parmi les transactions marquantes de ce semestre, on peut citer lâacquisition de 50% de Qwartz par Altarea-Cogedime ou celle de Nicetoile (90% Allianz, 10% Hammerson). Lâimmobilier commercial devrait profiter dĂšs cette annĂ©e de la reprise du chiffre dâaffaires des commerces en France, estimĂ© Ă 446 Md⏠(+1,4%) et portĂ© par un regain de la consommation des mĂ©nages.

Ce segment est en recomposition depuis quelques années, notamment avec le développement des « retail parks », ces centres commerciaux à ciel ouvert qui connaissent un succÚs grandissant. La tendance est également à la diminution des surfaces.
Le marché de la logistique, porté par les grands distributeurs, pourrait connaßtre des tensions dans les années à venir
Les surfaces totales atteignent 1,4 millions de mÂČ au premier semestre, soit une augmentation de 9% par rapport Ă lâannĂ©e derniĂšre. Le segment des entrepĂŽts de classe A *2 de plus de 40.000 mÂČ a notamment connu une activitĂ© trĂšs dynamique. ConsĂ©quence de cet engouement pour cette classe dâactifs, lâoffre disponible a chutĂ© Ă 100.000 mÂČ en juillet 2015, soit 6,5 fois moins que la moyenne dĂ©cennale.

*1 PrĂ©visions dâavril 2015 du FMI et de Coe-Rexecode.
*2 Les entrepĂŽts sont classĂ©s en catĂ©gories selon leurs caractĂ©ristiques. Les entrepĂŽts de classe A sont dits « de haute fonctionnalitĂ© », câest-Ă -dire quâils offrent les meilleures performances en termes de hauteur, dâaire de manĆuvre ou encore de rĂ©sistance au sol.
Ă propos de lâauteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financiÚre, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de cÎté dÚs le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !