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Les perspectives positives pour 2015 et 2016 de la BCE
Perspectives économiques pour 2015/2016 : une reprise de l’emploi positive pour le marché de l’immobilier
Les perspectives économiques d’hiver pour 2015, publiées le mois dernier par la Commission européenne dans le cadre du semestre européen*, font état d’une reprise de la croissance en Europe en 2015 et 2016 sur fond d’amélioration de l’environnement macroéconomique international. Marquée par un faible regain d’activité, l’année 2014 devrait donc laisser place à une croissance plus dynamique au cours des deux prochaines années. En particulier, la baisse du taux de chômage devrait se traduire par une augmentation de la consommation de bureaux dans certains Etats membres.
L’année 2014 s’est achevée sur le constat d’une reprise faible, mais réelle, de l’activité en Europe, avec une progression de 0,8 % dans la zone euro et de 1,3 % dans l’Union. La poursuite du désendettement des administrations publiques, des entreprises et des particuliers a cependant constitué un frein à la reprise. La Commission déplore également un rythme trop lent dans l’adoption de politiques structurelles visant à améliorer la flexibilité du marché du travail et renforcer la croissance potentielle.
Les deux prochaines années devaient toutefois enregistrer de meilleures performances, avec respectivement + 1,3 % et + 1,9 % en zone euro, ainsi que + 1,7 % et + 2,1 % pour l’Union dans son ensemble. Cette relative embellie serait essentiellement due à une augmentation de la consommation des ménages, les investissements et les exportations demeurant stables sur la période. Ces moyennes cachent des disparités importantes selon les Etats : après 0,4 % de croissance l’année dernière, la France devrait renouer avec un rythme plus soutenu, de 1 % en 2015 et 1,8 % en 2016. L’Allemagne conserverait une croissance supérieure, de 1,5 % à 2 %. L’inflation, quant à elle, restera proche de 0 % cette année. Elle pourrait même atteindre - 0,1 %, mais devrait passer à 1,3 % en 2016 sous l’effet notamment du plan de rachats de titres de la BCE.
Deux facteurs macroéconomiques internationaux auront un impact positif sur la croissance en Europe. La baisse des prix du pétrole, initiée l’année dernière, devrait se poursuivre en raison d’une stagnation de la demande et d’une production en hausse. Ce phénomène, qui se traduit par une augmentation du pouvoir d’achat des ménages, permettra de soutenir la consommation. Il aura aussi un impact direct sur les marges des entreprises, qui pourront ainsi se désendetter ou financer leurs investissements plus facilement. Seul bémol, la pression à la baisse sur le niveau des prix entraînera mécaniquement une hausse des taux d’intérêts réels, alors que la BCE n’a plus de marge de manœuvre sur les taux nominaux. Deuxième facteur positif, la dépréciation de l’euro, causée par le changement de politique monétaire aux Etats-Unis et une reprise économique plus vigoureuse dans ce pays. Cette baisse de l’euro permettra d’abord aux entreprises européennes de gagner en compétitivité. Elle constituera aussi, via le renchérissement des biens importés, une pression inflationniste bienvenue.
La Commission prévoit une légère amélioration sur le marché de l’emploi, avec un taux de chômage en repli, de 10,4 % en 2015 à 10,2 % en 2016. Déjà, pendant les quatre derniers mois de l’année 2014, l’emploi avait progressé de 0,2% dans les services. La hausse du taux de participation** sur l’année ayant pour effet de peser sur les chiffres de l’emploi, ces chiffres relativement faibles font en fait état d’une situation significativement meilleure. Plus généralement, l’emploi devrait bénéficier de l’adoption de politiques de flexibilisation du marché du travail, comme cela a déjà été fait en Espagne et au Royaume-Uni au lendemain de la crise. Un retour au plein-emploi est cependant exclu pour les prochaines années en raison d’un niveau de croissance encore trop faible.
Conséquence directe de la reprise économique et de la diminution du taux de chômage, le secteur de l’immobilier devrait bénéficier d’une demande plus dynamique, notamment en bureaux. Malgré une situation encore difficile dans l’immobilier résidentiel à Chypre, en France et en Italie, où le marché poursuit son ajustement, l’investissement dans la construction devrait se redresser au 2ème trimestre 2015 et s’accélérer en 2016. La Commission constate que les perspectives de demande sont bien meilleures que les années précédentes et que la confiance dans le secteur de la construction a retrouvé son niveau d’avant-crise dans la plupart des Etats membres de l’Union.
* mécanisme de révision périodique de la situation économique dans l’Union et des politiques macroéconomiques des Etats membres au regard de la stratégie européenne.
** des personnes inactives, c’est-à-dire non comptabilisées dans les statistiques du chômage, décident de revenir sur le marché du travail, en s’inscrivant en tant que demandeurs d’emploi
Source : European Commission, European Economic Forecast, Winter 2015.
À propos de l’auteur
Jonathan Dhiver
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