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IFI : pas d'arbitrage défavorable à prévoir pour l'immobilier
L’instauration de l’impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ne devrait pas entraîner d’arbitrages de biens immobiliers au profit de placements financiers exonérés d’impôt. Montant de l’IFI peu significatif, placements financiers risqués… plusieurs facteurs remettent en cause l’intérêt d’un tel arbitrage.
Le calcul de l'IFI
La mise en place de l’impôt sur la fortune (IFI), qui a remplacé l’ISF en janvier 2018, n’inquiète pas les professionnels de l’immobilier. La valeur d’imposition est en effet peu significative pour la majorité des foyers fiscaux concernés par l’IFI.
Tout comme l’ISF, le seuil d’entrée de l’IFI est fixé à 1,3 million d’euros pour le patrimoine taxable. L’assujetti à l’IFI bénéficie toutefois d’un abattement de 30 % sur sa résidence principale. Si après cet abattement, le patrimoine immobilier dépasse 1,3 million, les taux d’imposition s’appliquent, à partir de 800 000 euros. Ils vont de 0,5 % à 1,5 %.
A titre d’exemple, pour un patrimoine net taxable de 1,4 million d'euros, le contribuable sera imposé à 0,5 % entre 800 000 euros et 1,3 million d’euros puis à 0,7 % entre 1,3 million d’euros et 1,4 million d’euros. Ce qui représente 3 200 euros d’IFI.
Vendre de l’immobilier au profit des placements financiers, est-ce intéressant ?
Si l’IFI ne s’applique pas aux placements financiers, vendre un immobilier locatif au profit de ces derniers n’est pas une solution. En effet, les placements financiers sont plus risqués, notamment à cause des niveaux élevés de la bourse et les conséquences que cela entraîne sur les marchés européens. Quant aux placements moins risqués comme l’assurance-vie ou les obligations, ils n’offrent pas de rendements assez élevés si l’on compare à l’investissement en SCPI. En effet, les SCPI de rendement affichent un TDVM moyen de 4,43 % en 2017. Ce type de placement permet ainsi de percevoir de manière régulière des dividendes. Cependant, il présente, à l'instar des placements financiers évoqués ci-dessus, également des risques.
Par ailleurs, vendre de l’immobilier nécessite de s’affranchir d’une taxe sur la plus-value. A noter que la valeur de l’impôt sur la plus-value immobilière dépend des abattements pour durer de détention. Ce montant peut donc être élevé, ce qui enlèverait tout l’intérêt d’un tel arbitrage.
Source : Boursier.com
À propos de l’auteur
Jonathan Dhiver
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