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4 idées à connaître pour son assurance-vie

L’assurance-vie reste l’un des placements financiers les plus utilisés pour préparer un projet, constituer une épargne ou organiser une transmission. Pourtant, elle souffre de nombreux malentendus. Certains freinent les épargnants, d’autres créent des attentes mal calibrées.
Ce guide présente 4 idées essentielles, formulées sous forme de mises au point claires, afin de mieux comprendre les mécanismes du contrat et d’utiliser l’assurance-vie de manière structurée.

“C’est bloqué 8 ans” : Faux !
La croyance la plus répandue consiste à penser qu’un contrat d’assurance-vie impose une immobilisation de l’épargne pendant 8 ans. C’est inexact.
Liquidité : Les fonds sont accessibles à tout moment
L’assurance-vie n’impose pas de durée minimale. Les fonds peuvent être retirés à :
- 6 mois,
- 2 ans,
- 15 ans…
La seule différence concerne la fiscalité, plus avantageuse à partir de 8 ans. Cette souplesse fait partie des caractéristiques clés du contrat et peut permettre une gestion flexible de l’épargne.
Rachats partiels : Le contrat reste ouvert
Un rachat partiel (retrait) n’entraîne pas la fermeture du contrat. Il s’agit même d’un outil de gestion couramment utilisé. La formule fiscale appliquée lors d’un retrait partiel est la suivante :
Gains imposables = Retrait x (Gains cumulés / Valeur du contrat)
Cette mécanique permet d’adapter les retraits au rythme de ses besoins, sans perdre l’antériorité fiscale.
“Le fonds en euros est sans risque” : Faux… mais il reste stabilisant
Le Fonds Euro est souvent perçu comme totalement sans risque, ce qui n’est pas exact. Il repose principalement sur des obligations d’État, d’entreprises ou des produits de taux. Son rendement dépend de la politique financière de l’assureur.
Performance : Un rendement variable chaque année
Le fonds euro offre :
- une évolution du rendement d’une année sur l’autre,
- une diversification limitée,
- une protection contre la volatilité des marchés actions grâce à l’effet cliquet.
Cependant, il n’existe pas de “performance garantie”. L’objectif est plutôt de permettre une stabilisation de l’épargne dans une allocation équilibrée.
Diversification : L’importance des unités de compte
Les Unités de compte (UC) incluent :
- actions,
- obligations,
- immobilier (SCPI, SCI, OPCI),
- ETF,
- fonds thématiques.
Les UC peuvent permettre une perspective de performance plus élevée, mais leur valeur peut varier. La diversification constitue donc un équilibre entre stabilité et potentiel de performance.
“La fiscalité est lourde” : Faux !
La fiscalité de l’assurance-vie est souvent considérée comme complexe ou pénalisante. Pourtant, elle constitue l’un des atouts structurants du contrat.
Fiscalité : Une imposition parmi les plus avantageuses
Selon l’article 125-0 A du Code général des impôts, les gains bénéficient d’une fiscalité allégée après huit ans :
- abattement annuel de 4 600 € (personne seule),
- abattement de 9 200 € (imposition commune),
- PFU à 7,5 % pour les primes ≤ 150 000 €,
- PFU à 12,8 % au-delà,
- prélèvements sociaux 17,2 %.
En pratique, de nombreux retraits effectués après huit ans ne génèrent aucune imposition grâce à l’abattement.
Souplesse : Une fiscalité adaptée au rythme des retraits
Un rachat partiel peut être réalisé :
- ponctuellement,
- chaque année,
- dans une logique de complément de revenu.
L’assurance-vie se distingue par cette grande souplesse fiscale, qui peut permettre une optimisation progressive de l’épargne.
“Ce n’est utile que pour la succession” : Faux !
La dimension successorale est souvent mise en avant, mais l’assurance-vie ne sert pas uniquement à transmettre.
Transmission : Un cadre fiscal spécifique
Pour les versements avant 70 ans (art. 990 I du CGI) :
- exonération jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire,
- taxation à 20 % jusqu’à 700 000 €,
- taxation à 31,25 % au-delà.
Pour les versements après 70 ans :
- abattement global de 30 500 €,
- gains totalement exonérés,
- au-delà, application de la fiscalité successorale classique.
Cette distinction peut permettre une stratégie de transmission ciblée et structurée.
Patrimoine : Un contrat multi-objectifs
L’assurance-vie peut servir :
- à constituer une réserve financière,
- à financer un projet,
- à diversifier une allocation,
- à compléter des revenus,
- à transmettre un capital.
Elle ne se limite donc pas à un outil successoral.
Tableau récapitulatif : 4 idées reçues et la réalité
Idée reçue | Réalité | Mots-clés SEO |
“C’est bloqué 8 ans” | Liquidité permanente | rachats liquidité |
“Le fonds euro est sans risque” | Rendement variable, stabilisation | fonds euro allocation |
“La fiscalité est lourde” | Abattements et PFU allégé | fiscalité assurance vie |
“C’est juste pour la succession” | Multi-objectifs |
Conclusion : Un contrat polyvalent et modulable
L’assurance-vie intègre 4 notions essentielles : la liquidité, la structure des supports, la fiscalité et la transmission. Nombre d’idées reçues persistent, mais les données réglementaires et les publications institutionnelles montrent que le contrat est :
- liquide,
- souple,
- fiscalement attractif,
- adaptable à de nombreux projets.
Comprendre ces éléments peut permettre une utilisation plus pertinente du contrat et une meilleure organisation patrimoniale.
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À propos de l’auteur
Jonathan Dhiver
J'ai fondé MeilleureSCPI.com, Meilleur-GF.com, Meilleur-GFV.com, et Epargne-Mensuelle.com. J'adore tout ce qui touche à l'épargne, l'éducation financière, et la fixation d'objectifs. Je pense qu'une des clés est de mettre de l'argent de côté dès le début du mois. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à me contacter (via le formulaire de contact) !